La reprise des hostilités entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le M23 sur l’axe Pinga-Mutongo-Nyabiondo, dans le territoire de Walikale au Nord-Kivu, continue de provoquer une grave crise humanitaire. Des milliers de familles déplacées survivent dans des conditions extrêmement difficiles depuis maintenant trois semaines.
D’après les informations rapportées par la société civile locale, ces populations déplacées font face à un dénuement total. L’absence d’assistance humanitaire aggrave leur situation déjà précaire, les laissant sans accès aux besoins essentiels.Ce mardi matin, la tension est montée d’un cran avec des tirs nourris signalés dans la région. Les combats se sont concentrés entre les localités de Peti, Minjenje et Malemo, à moins de 10 kilomètres de Kalembe et à environ 20 kilomètres de Pinga, chef-lieu du groupement Kisimba.
Selon des sources locales, les FARDC auraient enregistré une avancée significative avec la possible reconquête de la localité de Peti. Cependant, ces informations restent à confirmer, la situation sur le terrain demeurant particulièrement volatile.
La situation sécuritaire reste extrêmement tendue dans cette partie du Nord-Kivu, laissant planer l’inquiétude sur le sort des populations civiles prises au piège des affrontements.