Un crime odieux a été commis dans le district de Ngoma, où Pauline Nduwamungu, une survivante du génocide de 1994 contre les Tutsis, a été sauvagement assassinée.
Selon Omar Biseruka, représentant de l’association IBUKA, la victime âgée de 66 ans a été décapitée entre 13h et 14h à son domicile, dans le village d’Akabungo. Son corps sans tête a été découvert dans un tas de compost, tandis que sa tête a été retrouvée dimanche soir dans les toilettes.
Les investigations sont en cours, et plusieurs suspects ont déjà été arrêtés. Les autorités judiciaires rwandaises travaillent actuellement sur cette affaire.
Le ministre de l’Unité nationale et de l’Engagement civique, Jean Damascene Bizimana, a récemment souligné la persistance d’attaques contre les survivants du génocide. « Au cours des trois derniers mois, nous avons signalé des menaces et des attaques visant des survivants », a-t-il déclaré.
Les statistiques du Bureau des investigations du Rwanda (RIB) montrent une légère diminution des cas liés à l’idéologie du génocide ces dernières années, passant de 128 cas en 2019 à 87 cas en 2023. Cependant, le nombre de crimes visant à dissimuler ou détruire des preuves liées au génocide a considérablement augmenté, passant de 44 cas en 2019 à 97 en 2023.
L’enterrement de Pauline Nduwamungu sera organisé après la fin de l’enquête du RIB. En attendant, les autorités appellent au calme et à la collaboration des citoyens pour résoudre ce crime.